Lors de mon dernier bilan, j’étais plutôt satisfaite de mon avancée pour ce tome 3 de Tíðarrit malgré une semaine en dents de scie. En effet, je suis enfin passée à la rédaction, après tant de semaines de préparation. Alors ? Est-ce que tout se passe comme prévu ? Est-ce que le travail en amont a porté ses fruits ? Ou est-ce que je me suis laissée manger par la procrastination ? Je vous en dit plus.
Mais tout d’abord, Tíðarrit, qu’est-ce que c’est ?
C’est un projet d’écriture qui me suit depuis longtemps, mais sur lequel je travaille sérieusement depuis 2014.
Il a eu différents noms : tout d’abord, les Avatars, puis les Chroniques de la Pierre Chantée. Surtout, ses deux premiers tomes ont subi plusieurs remaniements. En 2014, j’ai fait un gros travail de fond qui m’a permis de stabiliser et finaliser la structure générale de mon projet. Et depuis 2020, j’ai enfin trouvé le courage et les moyens de porter ce projet où je voulais, en faisant un nouveau travail, cette fois-ci sur la forme.
Tíðarrit est donc devenu un roman choral de High Fantasy. La trilogie originale est passée à une série qui fera à terme 6 tomes, dont les deux premiers sont à présent dans leur version la plus aboutie. Vous pouvez d’ailleurs lire les premiers chapitres de mon tome 1 sur Wattpad.
Mon tome 2 aurait bien besoin d’une bêta-lecture, mais en attendant, je me consacre à mon tome 3.
Fin de mois difficile
Du coup, la réponse est là : non, tout ne s’est pas passé comme prévu pour le début de cette rédaction de tome 3. Ca serait trop facile, n’est-ce pas ?
La fin du mois d’avril a été compliquée niveau organisation et écriture. Mon emploi du temps était très fluctuant, et je n’ai pas réussi à trouver suffisamment de temps pour écrire comme je l’aurais voulu. A tel point que par moments, j’ai même eu envie de tout laisser tomber.
“A quoi bon m’acharner?”
Cette phrase, je me la suis répétée beaucoup trop souvent. Elle est la parfaite représentation de la frustration qui me hante quand je me sens prise au piège de ma vie de salariée. Dans ces moments-là, je suis sidérée. Je ne fais que contempler mon manuscrit sans y toucher, je vérifie que mes to-do list sont bien à jour, je brasse des idées sur lesquelles j’ai déjà travaillé.
J’occupe mon temps à tout sauf à ce que je devrais. Je lis des romans pour m’évader ou je regarde des séries. Et je culpabilise de ne pas avancer.
Un peu d’espoir, quand même
Mais heureusement, je me suis accrochée et en grapillant quelques minutes par-ci par-là, j’ai réussi à clôturer mon arc principal pour de bon. J’ai donc remporté une victoire au sein de ce chaos. Alors, ça n’était pas beaucoup de travail, et ça manque encore de profondeur et de détails. Mais ça m’a soulagé de terminer au moins quelque chose.
Forte de cette fin, je suis donc passée à l’arc suivant. Celui de Kara, auquel je voulais m’atteler pour faire une transition facile. Seulement…
Seulement, j’ai rencontré des difficultés à m’y mettre, malgré le travail fait en amont.
Kara est un personnage que je connais très mal, et j’avais envie de lui donner une voix. Le chapitrage de sa partie était plutôt correct, mais les résumés ne me donnaient pas envie d’aller plus loin. Et après avoir rédigé un peu plus de trois petits chapitres, soit quasiment 7400 mots, j’ai réalisé que cet arc n’avait peut-être pas sa place dans ce roman.
Pourquoi ? Parce que si ce qu’elle traverse est intéressant et la fait grandir en tant que personnage, ça ne fait pas avancer l’intrigue principale avant la fin de son arc narratif. Son histoire ferait donc un bon tome compagnon, mais n’a aucun intérêt pour ce tome 3.
Tu parles d’une transition facile !
Par où continuer ?
Cette déconvenue m’a un peu secouée, et j’ai mis quelques jours à prendre la décision d’arrêter la rédaction de cette partie. Puis, qu’à cela ne tienne, je suis passée à l’arc suivant. Celui de Nadrek, qui est le second arc principal du livre. Celui-là, au moins, je sais qu’il sert à quelque chose, car il sert à résoudre un problème qui survient à la fin du tome 2.
Alors, c’est bien beau, tout ça, mais il me donne toujours autant de difficultés qu’au moment du chapitrage. Tellement, que j’ai l’impression que le travail préparatoire n’a servi à rien ; que je ne suis toujours pas passée à la rédaction.
Conclusion
Me revoilà donc en mode sidération/procrastination.
J’ai lu “Five Broken Blades“. J’ai bouffé les trois saisons de “A Discovery of Witches” en trois jours, j’ai enchaîné avec “Business Proposal” et j’ai commencé “True Beauty” hier. Je m’évade. Et je n’écris pas ce foutu tome 3 de Tíðarrit.
Je sens d’ici que je vais accoucher de ce roman dans la douleur. Mais il faut que j’aille au bout de ce premier jet. Il le faut. Au moins pour dire que je l’ai fait.
Et voilà qui est tout pour aujourd’hui. Sur ce, je vous dit à très bientôt pour la suite de l’aventure !
