Voilà donc mon avis lecture pour ce tome 1 de ACOTAR. Alors que j’étais en train de lire Throne of Glass, ma sœur me l’a conseillé, mais je l’ai longtemps boudé. A force d’en entendre parler (et pour pallier à la fin de Throne of Glass dont j’ai lu le dernier tome en anglais), j’ai fini par m’y mettre. Alors, est-ce que je regrette ?
L’autrice
Née en 1986 à New York, Sarah J. Maas est diplômée de l’université d’Hamilton. Elle vit aujourd’hui en Pennsylvanie.
Throne of Glass, son premier roman a d’abord été publié en ligne alors qu’elle n’avait que 16 ans. Il a très vite fédéré une communauté de milliers de fans sur Internet et est maintenant paru dans 38 langues. Sarah J. Maas est également l’autrice de la série Acotar, véritable phénomène sur TikTok, ayant généré plusieurs milliards de vues !
La Martinière
Quatrième de couverture
En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ?
A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.
Mon avis 🚩spoilers🚩
Dans ce tome 1 d’ACOTAR Feyre est une jeune femme, benjamine d’une fratrie de trois sœurs, vivant dans la pauvreté depuis que leur père a perdu toute sa fortune. Feyre est la seule qui pourvoit aux besoins de la famille. Un jour, alors qu’elle est en forêt pour chasser, elle réussit à abattre un loup énorme. Elle est heureuse, car la toison de la bête lui rapportera quelques pièces. Seulement, ce loup n’était pas ordinaire : il s’agissait d’un Fae, et pour réparer son affront, elle est condamnée à devenir la prisonnière de Tamlin, un redoutable seigneur Fae vivant de l’autre côté du mur séparant leurs deux royaumes.
L’histoire, une revisite de la Belle et le Bête, est entraînante et j’ai bien aimé l’immersion dans le monde des Fae. L’évolution de la relation entre Feyre et Tamlin est bien menée, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser que quelque chose clochait. Est-ce que ça vient du danger qui pèse sur les Fae et dont Tamlin refuse de parler jusqu’à ce qu’il soit presque trop tard ?
Je ne sais pas. Malgré les défis que Feyre et Tamlin rencontrent et surmontent, tout est trop net, trop parfait entre eux, presque artificiel. Et ce sentiment est renforcé quand tout bascule et qu’ils se retrouvent sous la montagne.
Le personnage de Rysand, par opposition, me semble beaucoup plus profond que ce qu’il n’y laisse paraître. Il passe pour un monstre, mais je pense qu’il cache de lourds secrets.
Ce premier tome n’est qu’une introduction à ce monde, dont les enjeux sont la levée d’une malédiction. Si ces enjeux se concluent à la fin du récit, d’autres sont exposés : et une fois que le conte de fée se termine et que la malédiction est levée, que se passe-t-il ? Est-ce qu’ils pourront tous vivre heureux jusqu’à la fin de leurs jours après ce qui leur est arrivé ?
D’un point de vue écriture, ça se lit bien, donc c’est agréable. Mais connaissant l’autrice, je pense que par la suite, je vais m’arracher les cheveux à cause des incohérences… On verra bien.
Conclusion
En bref, c’était une lecture agréable. J’ai beaucoup aimé Feyre, qui est totalement différente de Keleana par bien des aspects. Je me suis un peu reconnue en elle, qui ne rêve que de vivre une vie paisible et de peindre à longueur de journée.
Quoi qu’il en soit, je reste sur ma faim, car avec l’expérience des Fae que j’ai, j’ai peut-être déjà percé le secret de Rhysand. Mais seule la lecture de la suite me dira si j’ai visé juste.
Voilà pour ce tome 1 d’ACOTAR. Même si j’y suis allée à reculons, je ne regrette pas ma lecture et j’ai même hâte de lire la suite.
Sur ce, je vous dis à très bientôt !
