Je crois que je tiens le bon bout ! La semaine dernière, l’avancée de mon tome 3 avait été ralentie par une grosse vague de doute. Cette vague s’est répercutée sur mon travail de cette semaine, même si j’ai enfin réussi à voir la lumière au bout du tunnel. Je vous en dit plus.
Mais tout d’abord, Tíðarrit, qu’est-ce que c’est ?
C’est un projet d’écriture qui me suit depuis longtemps, mais sur lequel je travaille sérieusement depuis 2014.
Il a eu différents noms : tout d’abord, les Avatars, puis les Chroniques de la Pierre Chantée. Surtout, ses deux premiers tomes ont subi plusieurs remaniements. En 2014, j’ai fait un gros travail de fond qui m’a permis de stabiliser et finaliser la structure générale de mon projet. Et depuis 2020, j’ai enfin trouvé le courage et les moyens de porter ce projet où je voulais, en faisant un nouveau travail, cette fois-ci sur la forme.
Tíðarrit est donc devenu un roman choral de High Fantasy. La trilogie originale est passée à une série qui fera à terme 6 tomes, dont les deux premiers sont à présent dans leur version la plus aboutie. Vous pouvez d’ailleurs lire les premiers chapitres de mon tome 1 sur Wattpad.
Mon tome 2 aurait bien besoin d’une bêta-lecture, mais en attendant, je me consacre à mon tome 3.
Un reste de doute
Comme je le disais, en introduction, avec le reste de doute de la semaine dernière, celle-ci a commencé en demi-teinte. J’ai senti la procrastination me surveiller de près, et j’ai parfois dû me faire violence pour ne pas l’écouter. D’autant que le travail à la boutique s’intensifie et que j’ai dû faire quelques heures sup…
La saison qui commence
Car oui, la saison commence doucement, mais sûrement et cela demande du travail. Et avant l’arrivée des saisonniers, cela nécessite de passer plus de temps à la boutique.
Alors, ce n’est pas tant de travailler plus qui me gène. D’autant que j’aime bien mon boulot salarié. C’est simplement que quand mon organisation (et ma motivation) ne tiennent qu’à un fil, j’ai du mal à gérer les imprévus et les déconvenues. Et autant dire que malgré les efforts que je fais pour stabiliser mon emploi du temps, je ne suis pas à l’abris de rester une heure de plus au besoin.
Mais cela ne durera que le temps que les saisonniers arrivent, soit encore une semaine pour le premier.
Tout n’est pas noir pour autant
Heureusement, toute la semaine n’a pas été que chaos et déconvenue. Car si j’ai dû parfois rester plus longtemps à la boutique, j’ai pu rattraper ce temps les jours suivants.
De plus, j’ai eu un petit regain d’énergie mardi soir, en lisant la newsletter de Margot Dessenne. Elle y parle de son parcours de rédaction et des difficultés qu’elle traverse pour l’écriture de son nouveau roman. Et, non pas que je me réjouis de la voir galérer, mais de voir que cette autrice talentueuse traverse, elle aussi, des périodes de doute, m’a rassurée sur mon propre sort.
Je me suis sentie moins seule, mais j’ai aussi été inspirée par ses questionnements. Du coup, revigorée, je me suis lancée dans mon travil… sans m’arrêter.
Et c’est reparti
Dans ma lancée spectaculaire, j’ai terminé le dégrossissement de tous mes arcs narratifs ainsi que la planification de tous mes chapitres. Alors, je sais, il ne m’en restait pas tant que ça. Mais il fallait le faire, et c’est fait.
Maintenant, à part grosse surprise, ou plot hole que je n’avais vraiment pas vu venir (ce qui peut arriver, entendons-nous), je sais où je vais !
Procrastination, quand tu nous tiens…
Et là-dessus… j’ai refait mon tableau de post-its pour qu’il colle mieux à cette version du tome 3. Ca n’était pas vraiment prévu, seulement, je n’arrivais pas à visualiser la totalité des chapitres prévus sur mon document word. Et ça, mon cerveau a vraiment du mal.
Du coup, sur la ligne qui retrace le parcours du héro que j’ai dessinée sur deux grandes feuilles blanches, j’ai placé des post-its : une couleur par arc narratif, et un post-it par chapitre. Ça me permet de visualiser globalement ce que je suis en train de brasser.
Et le doute qui ne me lâche pas…
Sauf qu’en voyant ça, le doute est revenu. Je me suis demandée si :
- Je ne devais pas étoffer certains arcs.
- Certains chapitres valaient le coup.
- Je ne devais pas recalibrer ceux que j’avais déjà écris pour qu’ils soient plus digestes.
- Je ne devais pas parfois anticiper leurs fins pour donner cette impression de cliffhanger…
Oui, car c’est bien d’écrire, mais il faut aussi savoir maintenir le rythme pour tenir le lecteur en haleine… et…
Et finalement, je me suis dit que je verrai ça une fois que j’aurai terminé la rédaction. Car à vouloir trop anticiper, je n’écrirai finalement rien.
Conclusion
Cette semaine aura encore été un peu mouvementée, mais j’aurais réussi à avancer sur ce tome 3. Le principal étant que j’ai enfin terminé la planification de tous mes chapitres. Le tableau de post-its était un bonus et je réalise qu’à ce niveau, il ne me reste quasiment plus qu’à passer à la rédaction.
Non ?
Et voilà qui est tout pour aujourd’hui. Sur ce, je vous dit à très bientôt pour la suite de l’aventure !
